NUIT ORANGE

Un sentiment de folie
Qui pousse comme une trace
Et nos corps à l’insomnie
Quand le tien est de glace
Et moi je bois le cafard
Dans ton oreille noire
Le poison sur la pelouse
De tes lèvres aigre-douces
Pour toi la nuit
Se mange comme une orange
Quand vient l’envie
Reste ce qui nous arrange
La nuit nos fleuves qui se mélangent
Nos fils qui se branchent
La nuit nos fleuves qui se mélangent
Notre lit qui penche

Le sable rouge de Séville
Qui danse dans les flammes
Et les effluves de vanille
De ton fleuve pivoine
Et toi tu manges le hasard
De tes matins brouillard
Le poison sur la pelouse
De tes lèvres andalouses
Pour toi la nuit
Se mange comme une orange
Quand vient l’envie
Reste ce qui nous arrange
La nuit nos fleuves qui se mélangent
Nos fils qui se branchent
La nuit nos fleuves qui se mélangent
Notre lit qui penche
